LA FEE CLOCHETTE

LA FEE CLOCHETTE

Fest-y-Fare : on a testé et on y prend goût !

 

Nous avons décidé de tester le programme proposé par l’association Art’Choum. Elle permet cette année encore d’adhérer au son et au rythme de ses activités. L’art dans toute sa splendeur et avec toute la richesse des rencontres et des moments de complicité ! Et le rythme, il faut le tenir ! Dès9h30le ton est donné avec l’afro-contemporain, les activités sont proposées pour les adultes mais aussi pour les enfants. Nous avons rendez-vous avec Kim. Il vient d’Annecy et est danseur depuis 17 ans. Il nous accueille en début d’après-midi avec le groupe des adolescents. Après une présentation rapide, il faut rapidement se mettre au travail, car vendredi les danseurs de hip-hop présenteront leur travail devant les autres stagiaires mais aussi devant le public. C’est une approche pas à pas. Les premiers s’appellent des « top rock » et sont les éléments de base du Hip-Hop, il ajoutera pour ce premier rendez-vous les « six steps », qui se danssent au sol. Il ne cache pas qu’il va mélanger les styles, en ajoutant du « smurf », «du break »… Kim décompose les pas puis ajoute la musique et enfin amplifie le rythme. Il recommencera avec les enfants (-12) en y ajoutant une version plus « interactive » comme celle des jeux vidéo du moment. C’est amusant de danser avec un groupe d’ados, on prend vite le rythme, c’est très ludique et rapidement impressionnant le hip-hop ! Nous continuons nos activités en rejoignant l’art plastique avec Bérénice. Il faut dire que ça a tout de suite collé entre nous. Car il est vrai, que les tableaux sont faits avec des extraits de magasines et des morceaux de scotch. « L’art scotch », peut, il est vrai, en scotcher certains car il expose des fragments d’histoires. Bérénice de son métier est costumière, ici elle habille le regard d’émotions propres à chacun.

Enfin, nous assistons au cours de  Abada capoeïra, avec Aurélien. C’est pieds nus que nous commençons en apprenant « la ginka », le mouvement de base. Pour commencer à se faire plaisir Aurélien, ne nous cache pas qu’il faut pratiquer environ 2 à 3 ans ce sport. C’est un jeu, une danse, une technique qui nous vient du Brésil. Cette lutte de bandits n’a été démocratisée et a reçu une image respectable qu’à partir du 20ème siècle. La coordination du « ginka » vient vite mais cela se complique lorsqu’il faut se déplacer en cercle. Certes nous n’avons pas la souplesse d’Aurélien ni de ses deux amis venus l’aider, mais nous nous amusons avec notre corps et nous établissons une complicité avec notre partenaire, c’est ça l’attitude « capoeïra » !

C’est une première journée très positive, nous avons hâte de vous raconter la suite. N’oubliez pas dès mercredi à18h30,rendez-vous au Maquis-Cabaret scène du Pré Curral pour des concerts et spectacles gratuits ouverts à tous.

 

                                                                                                                      Peggy MARTIN

 

Il est vrai que nous sommes de grands sportifs à la rédaction, coincé entre un stylo, un bloc note et surtout très bien calés dans notre fauteuil… on ne sait jamais une mauvaise position pourrait nous conduire chez l’ostéo.

Cet article passera demain dans le Dauphiné Libéré



05/07/2011
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