LA FEE CLOCHETTE

Fest-y-Faré : Jouer avec son corps, faire évoluer son esprit

Il y a toujours le soleil… dans tous les cœurs. L’association Art’choum colore cette évènement festif, chaque jour, en apportant comme dans un tableau de maître des petites touches de partage, de générosité, d’improvisation qui font que les stages proposés sont très réussi. Au programme 2^ème cours de Balafon, de cours de danse et de percussions adultes. Le balafon est un instrument qui a vu le jour en Afrique occidentale. Alphonse musicien depuis de nombreuses années, traduit l’âme de la Guinée en notes de musique. Cet instrument demande de l’oreille, de la concentration et de la précision. Il existe divers type de balafon, certains représente les touches blanches d’un piano, d’autres les touches noires. Enfin pour se faire plaisir Alphonse nous confie qu’il faut pratiquer l’instrument environ 5 ans.

Tous les après-midi, les stagiaires des danses d’Afrique se retrouvent sur le pré Curral avec Soizic. Cet atelier, mené tambour battant, connaît aussi un vif succès, car il est bien difficile de rester assis. Invités à rejoindre le groupe, nous nous sommes essayés à cet atelier. C’est magique, c’est grisant… les pieds dans l’herbe nous sentons la musique nous entrainer vers des contrées lointaines et très vite, nous emboitons le pas à Soizic nous évoluons avec les autres danseuses, d’abord avec les pas puis nous rajoutons les mouvements des bras, de la tête et du corps. Modou, le chef des percussions prépare les danseurs aux changements de chorégraphie, de rythme en pratiquant des « appels », mais seules les oreilles connaisseuses identifient ces changements.

Nous poursuivons notre visite et Modou nous accepte dans son cours de percussions adultes, il a fait venir des musiciens de Paris. Il faut de la concentration pour que nos mains puissent parler le langage Africain et danser sur les Djembés.