On a testé pour vous… la plongée et le monde du silence
Pour faire un reportage, il faut parfois savoir… se mouiller. Nous avons rendez-vous avec le club de plongée de Passy-Sallanches et Megève. Dimanche matin, il fait déjà chaud sur les rives du lac de Passy. Il n’y a personne, le lac est calme et pailleté. Le sourire et la sérénité de Vanessa pendant le briefing, nous rassure. La monitrice détaille le mode de communication en plongée, la présentation de l’équipement qu’une quinzaine de kilos pour les enfants et d’une trentaine de kilos pour les adultes. Nous commençons la première version sportive : enfiler la combinaison, mouillée et fraîche. Ce n’est pas forcément agréable, mais il faut bien se jeter à l’eau. Il ne nous reste plus qu’à demander des palmes et un masque. Direction le bord du lac. Le directeur de plongée, Benoit, nous attribue notre moniteur. Le nôtre s’appelle Laurent, dix ans d’expérience dans le domaine subaquatique. Il est plongeur niveau IV, et niveau II pour l’enseignement. Charmant, comme le reste de l’équipe, il nous accueille avec le sourire. Deux personnes s’occupent de nous faire enfiler notre gilet, bouteille, détendeur et à défaut d’en avoir dans la cervelle, ils nous lestent la taille de quelques kilos de plomb. Lorsqu’on n’a pas l’habitude, en dehors de l’eau, l’équipement est lourd. Il nous fait basculer à l’arrière. Laurent vérifie le matériel avant de nous demander de prendre le détendeur en bouche pour respirer. La communication ne se fait pas par bulles, comme dans les BD, mais par signe. Elle est très simple : on forme un cercle avec son pouce et son index pour dire que tout va bien, les pouces vers le haut pour demander à remonter. Le silence est d'or. Le moniteur nous prête son avant-bras pour la descente. L’eau est claire. Il nous demande de souffler en nous pinçant le nez pour rééquilibrer la pression au niveau des oreilles. Très vite notre corps épouse le relief et nous avons l’impression de voler, c’est féérique. Nous rencontrons des perches de toutes tailles, des gougeons et d’autres alevins qui s’écartent sur notre passage. Nous caressons les algues en forme de guirlandes, le fond du lac. Laurent reste à notre écoute en étant au petit soin, la moindre alerte et nous remontons à la surface. Déjà, le temps qui nous était imparti est écoulé. Envie de recommencer ? Oui, toute de suite… Mais il est l’heure de laisser la place à une autre palanquée. Dommage…
Une très bonne expérience pour 70 d’entre nous qui avons eu la chance d’être baptisé… Avec les moniteurs du club de plongée de Sallanches/Passy Megève on se la coule vraiment douce.
La plongée pour qui ? Où ? Combien ça coûte ?
Tout le monde 8 ans à 88 ans.
120 à 130 000 licenciés. 340 000 plongeurs en France.
Il existe même des personnes qualifiées pour le handisport
Début des entrainements le premier mercredi d’octobre à la piscine de Sallanches en soirée.
Inscription + licence : 37 euros, cotisation club pour les adultes 110 euros, pour les enfants 80 euros. Passage de niveau I, II, III : 200 euros pour les adultes et 40 euros pour les enfants
Au début : le club peut prêter du matériel mais rapidement il faut investir petit à petit pour acquérir sont propre matériel entre 300 et 400 euros par an.
Renseignements : Club de plongée de Sallanches/Passy : www.plongee-sallanches.org et Club de plongée de Megève : www.cpmb.fr
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