LA FEE CLOCHETTE

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Lifaz un personnage haut en couleur

Le rendez-vous se passe à l’Ancienne Poste, tous les jours de 10h à 19h jusqu’au 2 septembre. L’entrée est libre. Lifaz a invité cette année plusieurs peintres Hauts-Savoyards et Savoyard : Michel Marteau (superréaliste), Shyselink (village Corse), Noëlle Zécchinon (paysages et natures mortes), Yvia (figuratif), Grace P, M. Millie (abstrait), Chen Li (encre de Chine et huile), Kéké (sculpteur au ciseau et tourneur sur bois).

Les styles présentés sont très hétéroclites. Malgré tout, ils ont un point commun : tous utilisent l’huile, le doigt ou le couteau excepté Kéké. Lifaz est un personnage tendre au caractère bien trempé. « J’aime bien invité des peintres de tout horizon. J’aime bien ce qui heurte. » nous confie-t-elle.

Elle commence la peinture à 30 ans et apprend toute seule pendant 25 ans avec tous les livres de Van Gogh. Pour Lifaz, Van Gogh et Cézanne étaient et demeurent ses mentors. Elle précise que tous ses tableaux exposés à dominante rouge sont faits au doigt et que les autres sont réalisés au couteau, excepté les Van Gogh. « J’aime bien les rouges, les tons violents, ça me fait du bien » avoue-t-elle en caressant ses toiles de la main directrice.

Les mentalités ont évolué et Lifaz a su s’adapté à cette demande. Il y a quelques années, elle n’aurait jamais pu vendre ces peintures aux couleurs vives. Le rouge passionnel qui ressort d’un certain types de tableaux produit par l’artiste semble très apprécié des visiteurs. Les œuvres sont à regarder de près pour s’imprégner de la technique employée et de loin pour capter l’ambiance. « Je fais une toile le matin et je la termine le soir. Je ne commence jamais deux tableaux à la fois. Je le fais et je ne le regarde même pas. Je le regarde le lendemain mais je ne le corrige jamais, même si je fais des erreurs comme des fleurs qui traversent les pots, je ne corrige rien ».  explique –t-elle.

Elle n’est jamais allée en Equateur et pourtant, elle peint des personnages hauts en couleurs. L’artiste travaille de nombreux thèmes : natures mortes, paysages alpins enneigés, esquisses chinoises, Venise et ses canaux, des reproductions de Van Gogh…

Le rêve de l’artiste serait d’apprendre le trompe l’œil sur mur, un rêve qui accroche la réalité dévoilée dans les tableaux de Lifaz comme disait Baudelaire « Cette peinture jette sa pensée à distance ».




15/08/2012
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