LA FEE CLOCHETTE

Diabétique ou pas, il faut bien se nourrir chaque jour et s’il est en plus possible de s’alimenter à moindre coût c’est encore mieux. D’où l’importance de préparer 3 repas équilibrés c'est-à-dire que votre repas doit comporter un aliment de chaque groupe alimentaire. Il y en a sept au total : boisson (la seule boisson essentielle est évidement l’eau), féculents et céréales, légumes et fruits, produits laitiers, viande poissons œufs, produits sucrés, matière grasse comme l’huile et le beurre font partis de cette pyramide alimentaire. Une personne diabétique n’a pas forcément un régime drastique, comme l’adage populaire bien souvent le promulgue.  Aurélie CHIODEGA est diététicienne et nutritionniste au centre hospitalier intercommunal de Bonneville/Annemasse où elle passe 50 % de son temps en consultation et consacre les autres 25 % aux conférences comme celle-ci. Elle a présenté mardi 2 novembre une conférence sur le thème : « bien manger à petit prix quand on est diabétique ». Les personnes présentes étaient principalement atteintes de diabète de type 2.

Des chiffres impressionnants

Dans le monde, on compte 150 millions de diabétiques, ils seront 300 millions en 2025. En France, nous passerons de 2 à 3 millions sur cette même période. Le diabète type 2 est responsable dans notre pays de 15 % des infarctus, angioplasties (est une technique médico-chirurgicale de modification d'un vaisseau sanguin, le plus souvent une artère ) et pontages, 20 % des dialyses rénales, 500 à 1 000 cécités par an, 8 500 amputations par an.

Le diabète : 2 types existent

Il existe principalement 2 types de diabète : le diabète de type I et le diabète de type II. Le type I représente de 5 % à 10 % de tous les cas de diabète. Cette forme de la maladie apparaît le plus souvent durant l'enfance ou l’adolescence, l’enfant boit beaucoup et perd du poids. Le diabète de type II : se manifeste généralement passé l’âge de 40 ans. Il se manifeste chez des personnes sédentaires et qui mange trop gras et trop sucré.

Conseils pour manger à petits prix

Les conseils de cette spécialiste sont sans appel lorsqu’il s’agit d’économies. Par exemple, pour une gestion efficace des courses permet de faire de grosses économies. Ainsi les premiers conseils sont-ils de faire une liste, faire les courses le ventre plein, éviter d’emmener les enfants, comparer les prix au kilo, aller au marché vers13hles prix y sont cassés et d’éviter les conditionnements individuels. Pour ce qui est des denrées non alimentaires, les produits d’entretien peuvent être achetés dans les magasins discount. De plus, il faut savoir qu’il est préférable de cuisiner ses plats chez soi, en grande quantité et congeler les aliments si possible (exemple : un hachis Parmentier maison vaut environ 2,80 €, tandis que celui acheté aura un coût d’environ 4€). Pour réduire son budget et équilibrer son alimentation, il est essentiel de déguster une seule fois par jour des protéines (viandes…) et40 gde fromage suffisent à combler notre apport quotidien en laitage. En plus, il est indispensable de réduire fortement le grignotage et de réduire le gaspillage en faisant cuire par exemple les fruits et les légumes trop murs,  en réduisant les restes ou choisir du pain qui se conserve. Il ne reste plus qu’à demander les idées de recettes de bonne qualité et pas cher qui ont été proposées lors de la conférence et le tour est joué. En conclusion, il est sage de consommer ce qui est nécessaire et passer à une alimentation équilibrée.

                                                                                  Peggy MARTIN

 Il existe deux associations en Haute-Savoie : l’une regroupant les patients : DIABETE 74 BP 822, 3 place du château 74016 ANNECYdiabete74@orange.fr ou www.cansucre.ch informer et assister les diabétiques mais aussi proposer des sorties des conférences…

L’autre est une association de professionnels : 3 LM (lacs et montagne) est le réseau de soins pour les patients diabétiques 3 LM CHRA, 1 avenue de l’hôpital-Metz-Tessy- B.P 90074 74374 PRINGY CEDEX assoc.3lm@ch-annecy.fr permet d’améliorer la prise en charge des patients en coordonnant les actions de soins et d’éducation.