Pierre Corneille
« Aux âmes bien nées, La valeur n’attend point le nombre des années
O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant tant vécu que pour cette infamie ?
A raconter ses maux, souvent on les soulage
Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur.
Qui ne craint point la mort ne craint point les menaces.
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire
Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre.
Tel donne à pleines mains qui n'oblige personne : La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne
Les exemples vivants ont bien plus de pouvoir ; un prince dans un livre apprend mal son devoir
Qu'en attente de ce qu'on aime une heure est fâcheuse à passer !
La force de l'amour paraît dans la souffrance
Un menteur est toujours prodigue de serments
Il faut bonne mémoire après qu'on a menti (pour ma muse GD)
Les visages souvent sont de doux imposteurs. Que de défauts d'esprit se couvrent de leur grâce ! Et que de beaux semblants cachent des âmes basses !
Qui veut tout retenir laisse tout échapper.
Un corps peut-il guérir, dont le coeur est malade ?
L'amour est un tyran qui n'épargne personne
L'amour excuse tout dans un coeur enflammé, Et tout crime est léger dont l'auteur est aimé (pour ma Muse GD)
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