LA FEE CLOCHETTE

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Interview Elie Semoun

Elie Semoun et Philippe de Chauveron : La touche d’un maître charmeur.

 

Elie Semoun et Philippe de Chauveron sont venus présenter, lundi 2 mai à16h30,au Ciné Mont-Blanc l’avant première de l’Elève Ducobu, leur dernier film qui sortira le 22 juin prochain. Malgré un planning très chargé, tous deux ont eu l’amabilité de répondre à nos questions. D’un côté, on sentait un Elie Semoun, charmant, décontracté mais un peu blasé de répondre à des questions qui lui deviennent quotidiennes, de l’autre Philippe de Chauveron, plus calme, presque effacé, souriant et détendu. Ils ont répondu à trois questions chacun :

 

La fée clochette : « Vous jouez le rôle d’un instit Gustave Latouche. Avez-vous pensé à certains de vos enseignants en jouant ce rôle ? »

 

Elie Semoun : « Oui, j’avais un prof de travaux manuel qui s’appelait Monsieur Maquin, il avait la blouse grise et je crois même qu’il avait la moustache et il était assez sévère comme ça, il était assez psychorigide, un peu comme Latouche. »

 

La fée clochette : «  A l’école vous étiez plutôt Léonie Gratin ou Ducobu ? »

 

Elie Semoun : « Je dirais Gracobu. Ma mère était prof de français, c’est un point commun que j’ai avec Philippe, je n’étais pas un cancre mais pas non plus premier de la classe. En fait j’étais entre les deux. Je passais entre les gouttes. »

 

 

La fée clochette : « Avez-vous lu toutes les BD avant d’investir le rôle ? Collez-vous totalement à la BD ou laissez-vous l’empreinte d’Elie Semoun transparaître un peu ? »

 

 

Elie Semoun : « Oui, j’ai lu toutes les BD, au début, je ne connaissais pas. J’ai connu les BD grâce à mon fils en fait qui était abonné au journal de Mickey, j’avais commencé à lire quelques petites pages et puis lorsque Philippe m’a proposé le film, là je m’y suis vraiment intéressé. J’ai commencé à gratter le personnage, à lui inventer une vie, à me demander pourquoi, il vivait chez sa mère, pourquoi il aimait Ducobu, pourquoi il ne l’aimait pas. Je lui ai fait une sorte de portrait psychologique. Par ailleurs, je ne colle pas totalement à la BD, je me suis laissé une petite liberté, il y a beaucoup de Semounette, j’ai adapté les dialogues, mais les auteurs de la BD ne se sont pas sentis trahi, ils adorent voilà ».

 

 

La fée clochette : « Quel rôle préférez-vous ? Celui de réalisateur ou celui de scénariste ? »

 

Philippe de Chauveron : « Je préfère le rôle de réalisateur, parce qu’on maîtrise tout, on s’occupe de tout, on est responsable à 100 % du film, tandis que lorsqu’on est scénariste, il faut avoir la chance de tomber sur un bon réalisateur, et à un moment on peut se sentir un peu  dépossédé du film. En France le réalisateur est considéré comme le vrai patron du film tandis qu’aux Etats-Unis les responsabilités sont plus partagées. »

 

La fée clochette : « Vous avez travaillé plusieurs fois avec Elie Semoun, pourquoi avoir pensé à lui pour ce rôle ? Est-ce la ressemblance physique ?  (Sourires) »

 

Philippe de Chauveron : « Non, ce n’est pas pour la ressemblance physique, mais plus pour son potentiel comique, ses talents d’acteurs, voilà pourquoi, j’ai voulu travaillé avec lui. Ensuite c’est vrai qu’on l’a fait ressemblé à Latouche mais au départ ce n’est pas non plus son sosie, des lunettes, une moustache et une blouse, tout ce qui est accessoire et costume, ça aide le comédien à entrer dans la peau du personnage. J’ai travaillé avec lui, il y a 10 ans c’est à la fois un très grand souvenir, à la fois humain et artistique et je voulais recommencer depuis longtemps et puis on a trouvé un projet sur lequel on a pu travailler ensemble ».

 

La fée clochette : « Pourriez-vous nous raconter une anecdote qui vous est arrivée sur le tournage du film ? »

 

Philippe de Chauveron : « Il a eu beaucoup de fous rires entre Elie et Joséphine, il y a eu un jour où nous avons eu du mal à tourner, parce que dès qu’ils jouaient ensemble, ils éclataient de rire. Donc, j’ai été obligé d’enlever des scènes à deux, sur les plans champs contre champs, j’étais obligé de demander à l’un de partir et on mettait une balle de golf , et ils jouaient avec une balle de golf. Sinon ce tournage a été assez facile. Toutefois, il faut noter qu’il a été très long et très dur au niveau du travail. Mais les enfants ont été très sérieux, Elie Semoun l’a été un peu moins. »

 

 

Cet interview a été réalisée par mes soins à l’aide d’un dictaphone numérique ce qui permet de ne pas déformer les propos des artistes.

 



03/07/2011
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