LA FEE CLOCHETTE

LA FEE CLOCHETTE

Des visages qui vous dévisagent…c’est entêtant !

Lequel de l’un ou de l’autre est observé, c’est un peu le sentiment qui se dégage en contemplant les peintures d’Il’éon. C’est l’histoire d’une rencontre : un artiste peintre homme et un artiste peintre femme. C’est aussi un pari un peu fou : « un cap, pas cap » nous confient-ils. Avec quatre mains mais un cerveau, comme un être mi-humain mi-dieu, ils s’exécutent sur la toile et voici presque deux ans, qu’ils s’expriment ensemble. Aussi incroyable que cela puisse paraître ils travaillent à deux, dans la spontanéité… Au fil des séances, le travail se précise ; Il’éon n’attaque jamais deux toiles à la fois … Il’éon, c’est lui et elle qui compose le « on ». Ils peignent en même temps, sans dire un mot… seules autorisées sont les onomatopées, et le regard de l’un sur le geste artistique de l’autre. Ils adorent composer avec le noir car c’est une couleur difficile à travailler mais dans laquelle il y a le plus de nuances. « On ne fait pas du joli, gentil, car ce n’est pas intéressant…» déclarent-ils. C’est de l’art brut. Très axés sur la partie du corps qui exprime le mieux les sentiments, ils étudient les têtes et les expressions du visage. Fruit du hasard, ils jettent de la couleur et la regardent évoluer, puis jouent avec ce hasard. Il dévoile son côté féminin en réalisant les fondus et elle accentue les détails en découvrant son côté masculin. Il’éon c’est il pour elle et elle pour il. C’est une peinture qui vous éclate au visage, qui provoque un sentiment fort. Cette exposition ne vous laissera pas indifférente, c’est sûr !



17/01/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres